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Lait de montagne et de plaine Les céréaliers invités à être généreux pour soutenir les éleveurs laitiers

A quelques semaines des arbitrages attendus sur le bilan de santé de la Pac, la fédération nationale des producteurs de lait demande de soutenir les systèmes herbagers et le maïs de montagne en particulier.

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Henri Brichart, président de la Fnpl
 et en arrière plan son directeur(© Terre-net Média)
Voici quel serait, selon Henri Brichart, président de la Fnpl (émanation de la Fnsea), le meilleur usage de la « boite à outil » que le ministre de l’agriculture a à sa disposition pour que les éleveurs laitiers ne se sentent pas lésés par le bilan de santé de la Pac, autrement dit pour que la volonté de redistribution des aides soit réelle.

Tout d’abord, les propositions de la Fnpl du jeudi 22 janvier s’inscrivent dans la perspective de la fin des quotas en 2015 et d’ici là, dans celle d’une baisse des prix et d’une augmentation des références.

Partant du constat que les montants Dpu sont extrêmement variés d’une exploitation à l’autre, le représentants des éleveurs laitiers souhaitent :

Le traitement particulier des éleveurs de montagne vise à ce que les écarts de revenu ne s’accroissent pas par rapport à ceux des éleveurs situés en zones de plaine dans le nouveau contexte de prix et de production attendu.

L’article 64 du règlement européen sur le bilan de santé de la Pac serait mis à contribution pour donner la possibilité aux Etats membres de réaffecter les aides couplées (25%) dont bénéficient les surfaces Cop et de maïs fourrager.

Cette largesse budgétaire serait mise à contribution pour financer :


Une gamme complète d'aides redéployées pour
n'oublier aucun éleveur. (© Terre-net Média)
Au final, si les revendications de la Fnpl étaient satisfaites, les aides couplées des céréaliers seraient réduites en « peau de chagrin »!

En fait, les propositions de la Fnpl visent à « rapprocher les Dpu des éleveurs et des céréaliers » et non pas à les converger vers une « aide unique » qui ne prendrait pas en compte les handicaps ou le nombre d’actifs travaillant sur les exploitations. « La Fnpl veut continuer à faire le choix des installations et des hommes et non pas des hectares », a défendu Henri Brichart.

Toutefois, la pertinence des revendications de la Fnpl repose d’abord sur des accorde de prix et de volumes de lait qui permettront aux éleveurs de tirer l’essentiel de leur revenu de la vente de leur lait!

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